« Les larmes sont une raison puissante de faire un film politique ». Et construire l’histoire par les témoins elles-mêmes, un moyen efficace. Sonya va raconter son parcours de militante, de résistante, à deux jeunes féministes, activistes du temps présent dans les Balkans contemporains. Les deux militantismes vont se croiser, se répondre, s’alimenter, bien sûr. « Entre son communisme et notre marxisme culturel, le fascisme de son époque et le néo-fascisme de la nôtre » va se construire une complicité politique et sororelle.
Elle débute alors le récit de sa vie : partisane communiste dans la Yougoslavie en 1941, soldate active, emprisonnée au camp de Banjica avec 108 autres résistantes puis déportée à Auschwitz-Birkenau. C’est un point de vue de femme, contrepoint de la macro-histoire, souvent patriarcale. Où on apprend ce qu’avoir ses menstruations, perdre son amoureux, se battre ensemble ou même tuer peut avoir comme effet dans la guerre. Et comment la lutte collective active les solidarités et les bienveillances.
Pour accompagner le film, la réalisatrice berlinoise peut-être disponible pour se déplacer.
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