Détail, Roman Opalka

Réalisé par Christophe Loizillon

D'une voix épicée d'un doux accent slave, l'artiste Roman Opalka explique la démarche de toute sa vie. « Je compte, j'écris de manière continue, je peints à l'infini sur des toiles de même dimension. Les chiffres sont toujours peints à la peinture blanche avec un pinceau sur des fonds unis, partant du noir et devenant à chaque toile de plus en plus clair ; se dirigeant vers le blanc, vers l'invisibilité absolue, qui durera si elle est atteinte, jusqu'à la fin de ma vie. » Christophe Loizillon s'attache à rendre sensible le concept artistique d'une confrontation obsessionnelle avec le temps qui passe ; il restitue l'intensité d'une journée particulière du peintre où il va inscrire le nombre quatre millions. La photographie, la prise de son et la prise de note font partie intégrante de l'ensemble, comme les pinceaux et toute l'installation, composant au même titre que les chiffres égrenés la salve infinie du Polonais.

 

Informations

Année : 1986

Durée : 26 mn

Pays de production : France

Production : La Sept, France3, Lazennec

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Les + d'IB

Ce film est proposé dans le cadre du Mois du film documentaire 2018 dans le cycle Christophe Loizillon, le temps de voir

2 projection(s) organisée(s)

Projection Mois du doc 2011 - Ecole d'art (Bourgogne-Franche-Comté / Belfort)

Programmé par : , ( / )

  • Cette séance était accompagnée

    Carte blanche à Christophe Loizillon. Documentariste et réalisateur de nombreux documentaires sur l'art. Pendant plus de dix ans, Christophe Loizillon a filmé des plasticiens, réalisant ainsi une série d'extraordinaires témoignages sur la démarche singulière et obsessionnelles de ces individus hors du commun (Roman Opalka, Felice Varini, François Morellet...). Puis il a entrepris de développer ses recherches personnelles, pour "donner corps" à ses propres préoccupations artistiques. L'expression n'est d'ailleurs pas innocente, puisque c'est précisément ce qui est au centre de sa démarche.Les mains (1996), Les pieds (200) puis Les visages (2003) sont en effet construits selon un dispositif toujours identique : une succession de plans fixes isole une partie d'un corps, tandis qu'une voix off vient se confier, replaçant ainsi le membre fragmenté dans une réalité mentale, sentimentale et humaine, pleine d'empathie et d'émotion.Rencontre - débat autour de son travail de documentariste.

Modalités de diffusion

Pour tous types de structures

Contact Elsa Na Soontorn e.nasoontornagencecm.com / 01 44 69 63 13

Date de mise à jour :