Film soutenu

Sur le fil du Zénith

Réalisé par Natyvel Pontalier

Je viens d’un peuple - les Fangs - où les morts ne quittent jamais les vivants. Mais depuis que nous sommes devenus chrétiens nous n’arrivons plus à les entendre. Perdue entre ce que je sais et ce que je vois, entre l’ici bas et l’au-delà, je mène une quête initiatique qui me permet de révéler notre histoire, celle qui n’a pas été transmise.

Informations

Année : 2022

Durée : 55 mn

Pays de production : France, Gabon, Belgique

Production : Les Films du Bilboquet / Néon Rouge / Princesse M

Distinctions

2022 • Black Movie - Festival International de Films Indépendants - Genève • Genève (Suisse) • Sélection 2022 • Étonnants Voyageurs - Festival international du livre et du film • Saint-Malo (France) • Sélection officielle 2022 • États généraux du film documentaire • Lussas (France) • Sélection Tënk 2022 • FIFAM - Festival International du Film d'Amiens • Amiens (France) • Compétition longs métrages 2022 • Seytou Africa • Paris (France) • Sélection 2022 • FIPADOC - Festival International Documentaire • Biarritz (France) • Compétition internationale 2022 • Stlouis'Docs - Festival du film documentaire de Saint-Louis • Saint Louis (Sénégal) • Grand prix du Jury–moyen et court-métrages 2021 • IDFA - International Documentary Festival Amsterdam • Amsterdam (Pays-Bas) • Luminous & Focus: unConscious Bias
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Avis

Ce film a été retenu - Commissions 2023

Composée de bibliothécaires, la commission de sélection de films documentaires d'images en bibliothèques prospecte la production récente et sélectionne des films pour une diffusion en bibliothèque.

Pourquoi nous avons retenu ce film ?

par Christophe Thomas, ENSAD - ECOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DES ARTS DÉCORATIFS (PARIS)

Membre de la commission de sélection d'images en bibliothèques

« Qui étions nous avant d‘être découverts ? » Natyvel Pontalier, Belge d’origine gabonaise renoue le fil rompu par la colonisation et la christianisation avec ses racines. De Bruxelles au village de son clan, elle interroge l’histoire de sa famille, des traditions du peuple Fang qui ne sont plus transmises depuis seulement deux générations. Elle découvre que des cérémonies traditionnelles perdurent dans sa famille malgré l’évangélisation, et l’existence de reliques familiales désormais disparues, qui étaient conservées dans le Byeri, objet rituel traditionnel où étaient déposés les ossements des ancêtres permettant de communiquer avec eux. La perte de ce Byeri symbolise la perte des traditions.

En racontant son histoire, la réalisatrice part à la recherche de la mémoire dont les Gabonais ont été privés. Elle a recueilli le témoignage de sa famille, de prêtres catholiques, de guérisseurs. Le rêve, dès l’ouverture du film, occupe une place importante parce qu’il fait partie de la cosmogonie Fang. Il est un moyen pour les ancêtres d’initier, de transmettre, ou de projeter vers le futur. Le ralenti fait perdre au spectateur ses repères et lui permet de croire à des choses non concrètes. La voix off de la réalisatrice nous fait entrer dans sa voix intérieure et sa propre mise en scène offre son regard sur le clan et permet d’assumer une position d’entre-deux. Ce point de vue personnel pour aborder la grande Histoire construit avec sensibilité un univers esthétique et onirique, qui trouve écho avec ce récit intime et sensoriel à la narration inédite."

1 projection(s) organisée(s)

Modalités de diffusion

Pour toutes les structures non-commerciales

Pour acquérir le DVD avec droits de prêt et de consultation sur place : ADAV

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Date de mise à jour :