MUSICVIDEOART ! notre programmation thématique autour de la musique se poursuit tout au long de l'année avec un temps fort en décembre où les rendez-vous se déploient dans la métropole lilloise.
SOIREE DAVID BOWIE
- CONFÉRENCE DE LAURENT RIEPPI
chroniqueur radio Classic 21, journaliste, auteur de «Bowie de A à Z» (Le Livre en Papier, 2017)
Après avoir fait un retour inattendu et très remarqué en 2013, David Bowie a sorti un des meilleurs albums de sa carrière, «Blackstar», le 8 janvier 2016. Deux jours plus tard, il nous quittait à l’âge de 69 ans. Près de 5 ans plus tard, nous vous proposons de redécouvrir la vie et la carrière de l’un des artistes majeurs du 20e siècle. Ce musicien, acteur, peintre et véritable touche à tout a réussi à se réinventer, décennies après décennies, avec brio. Bowie était également un véritable maître de la communication et a révolutionné la façon de promouvoir et de concevoir la musique rock. Laurent Rieppi, vous dressera un portrait complet d’un artiste hors du commun.
- PROJECTION : BOWIE - A REALITY TOUR 2003
(UK-2004-145mn)
prod : Columbia
Probablement le meilleur live de l'artiste, remarquable prise de son et setlist impeccable. Un live d'une générosité totale
Avorté pour cause de problème de santé de l'artiste, le Reality Tour de David Bowie a laissé une partie du public sur sa faim (notamment celui des Vieilles Charrues), mais ce DVD de concert devrait le consoler. Constitué du meilleur de deux shows filmés à Dublin les 22 et 23 novembre 2003, A Reality Tour propose une trentaine de titres, des classiques du répertoire du caméléon du rock, mais également de larges extraits de ses deux derniers albums publiés sur son propre label. Accompagné d'un groupe excellent, en grande partie responsable de sa passion retrouvée pour la route, Bowie était au meilleur de sa forme vocale ces soirs-là, et le mixage 5.1, confectionné par Tony Visconti, rend très correctement hommage à une set-list particulièrement ambitieuse (des extraits significatifs de "Low" et "Lodger", une version audacieuse du controversé "Loving The Alien"), dont le final dédié aux années "Ziggy" avait des airs d'apothéose.