Le chant des marécages
Réalisé par Cécilia Mangini
loge apparemment insouciant de l'anarchie existentielle des jeunes sous-prolétaires romains, de leur vitalité désespérée, de leurs communautés de jeux... Le film est en fait un portrait social saisissant et une dénonciation précise, esquissée sans aucune lourdeur sociologique, car riche d'une piété et d'un amour jamais paternaliste. Grâce à une forme aux plans séquence débridés, le résultat est pleinement atteint et le film émeut tout autant qu'il indigne.