Pourvu qu'on ait l'ivresse

Réalisé par Jean-Daniel Pollet

Jeune homme de bonne famille, dans les années 50, Jean-Daniel Pollet quitte les bancs de Sciences Po pour faire le tour des guinguettes avec sa caméra. Il y rencontre un jeune guincheur timide, avec fine moustache et gomina. Ensemble, ils tournent cinq films dans une veine poétique inédite. Le premier, Pourvu qu’on ait l’ivresse, marque les esprits lorsqu’il reçoit le Lion d’Or du court métrage au festival de Venise. Quinze ans plus tard, Claude Mauriac se souvient : « Jean-Daniel Pollet, ce fut pour nous, en 1958, ce merveilleux court métrage sur les bals populaires. Nous y découvrîmes un Buster Keaton de banlieue parisienne, vulnérable, mélancolique et sublime : Claude Melki. »

Informations

Année : 1957

Durée : 20 mn

Pays de production : France

Production : La Traverse

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1 projection(s) organisée(s)

Projection Mois du doc 2020 - BIBLIOTHÈQUE CARRÉ D'ART (Occitanie / NÎMES)

Programmé par : Rousselet Dominique, BIBLIOTHÈQUE CARRÉ D'ART (Occitanie / NÎMES)

Cycle : Quick / Slow composé de 13 films et 14 événements

  • Cette séance était accompagnée

    Séance suivie de la présentation du volume Machine Pollet (MF/École supérieure des beaux-arts de Nîmes, 2020). Premier ouvrage collectif de référence sur l’œuvre de Jean-Daniel Pollet et restitution d'un projet de recherche de trois années mené au sein de quatre écoles d'art, ce volume se compose d'essais, de récits, d'entretiens d’artistes, d’étudiant.e.s ou de philosophes, accompagnés de journaux de bord, d'expériences poétiques et de dialogues réels ou fictifs inspirés du parcours du cinéaste.

    Projection d’une sélection de films réalisés au cours du projet en présence des étudiant.e.s et de Maïder Fortune et Annalisa Bertoni, enseignantes à l'Ecole supérieure des Beaux-arts de Nîmes et coordinatrices du volume Machine Pollet.

Date de mise à jour :